Libération des prisonniers politiquesCÔTE D'IVOIRE 

Il faut libérer les prisonniers politiques et militaires pour apporter la joie, en profitant de cette CAN.

Nous assistons à une très belle démonstration d’une CAN qui crée des surprises et l’image de la Côte d’Ivoire s’est toilettée par le regard de ces milliers d’étrangers qui découvraient pour la première fois le pays. A l’époque, on se limitait à quelques villes pour juger mais aujourd’hui le développement s’est étendu sur toute l’étendue du territoire nationale, mais le hic, c’est de l’intérieur. Il faut libérer tous les prisonniers politiques afin de permettre à ces familles tristes depuis que leurs parents sont dans les prisons, sans aucun jugement, de jubiler comme les autres ivoiriens aux différentes victoires. Tous les ivoiriens méritent cette joie, mais beaucoup sont handicapés car amputés de leurs membres.

Le président Ouattara fait beaucoup pour la Côte d’Ivoire, ça tout le monde est unanime, mais il favorise un recul de saveur nationale. Ayant connu un début difficile, aujourd’hui, il se bat pour montrer au monde entier qu’il aime ce pays, même s’il contracte des crédits pour réaliser tous gros œuvres. Comme le président Houphouët le disait et je cite: « On ne met jamais un pays en prison. » 

A partir de cette CAN, s’il libère tous les prisonniers de la crise post électorale que ceux de son entourage qui continuent de les culpabiliser et souhaitent leur mort dans la pénitence, l’homme ne juge pas, c’est Dieu seul qui a le pouvoir du dernier jugement et d’un dernier mot.

Imaginez un seul instant que le président Ouattara annonce leur libération, il faut être insensible pour ne pas voir les langues se délier et tomber dans l’euphorie.

Ceux qui encouragent Ouattara à maintenir ses frères et sœurs encore dans les prisons, ne l’aiment pas car tôt ou tard, le silence ou le bruit feront les décomptes.

Quand on est un chef, on est le chef de tout le monde et tout le monde n’est pas obligé de vous aimer. Toutes les familles devraient entrer dans cette nouvelle année, avec une chance pour tous et la liberté pour tous. Il faut qu’il libère ces prisonniers politiques et militaires. Faire entrer Soro Guillaume, lui parler avec son cœur. Il n’y a rien dans jalousie et s’il parvient à unifier les cœurs, il aura tout gagné.

Les crédits, ils sont déjà contractés et ce sont les ivoiriens qui vont les rembourser, mais si une partie se sent exclue, dites-nous, à quoi ces crédits auraient servi?

Ceux qui parlent dans les deux oreilles du président Ouattara et qui les écoute, sur ce sujet-là, ils ne lui donnent pas les bons conseils.

Regardez toutes ces liesses populaires où le football a réussi là où la politique a échoué, c’est-à-dire, l’union et la cohésion, il faut en profiter pour dégraisser les mails. On peut tout dire, mais le sport fédère les énergies et pour ceux qui ont combattu aux côtés du président Gbagbo qui lui-même est en liberté, les raisons de la rétention des autres dans les prisons, n’ont plus de sens et tous les ivoiriens jugent leur président sur ce point.

On trouvera que nous sommes trop excessifs, mais il pourra faire mieux. Il prend une loi d’amnistie, il les libère. Quelque temps après, il les reçoit au palais et en octroyant à chacun, une enveloppe de 5 000 000 frs, au moins pour les aider à se rétablir et les autres malades à se soigner.

Quand on prétend aimer un président, on ne lui ment pas pour ses propres intérêts, mais on l’aide à voir loin afin que son nom reste dans l’histoire.

Le président Houphouët en avait fait en son temps, le complot du chat noir et il a gouverné avec tous ceux qui venaient de subir cette lourde punition et le pays s’en est sorti grandi avec tous les cœurs à l’union, à la fraternité.

Ouattara, pardon fais-le.

                              Joël  ETTIEN  

    Directeur de publication : businessactuality.com

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